“Le mardi 14 février Ségolène Royal a mis en consultation le projet de décret qui fixe la liste des néonicotinoïdes concernés par l’interdiction votée dans le cadre de la loi sur la biodiversité promulguée l’été dernier. Avec ce texte, notifié à la Commission européenne le 2 février dernier, elle entend “envoyer un signal fort” aux autres Etats membres.
Sept substances actives sont concernées dont celles composant le Gaucho de Bayer ou le Cruiser de Syngenta.
Malgré quelques dérogations allant jusqu’à 2020 (n’oublions pas que nous sommes en France), la loi pour la reconquête de la biodiversité interdit l’utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes et des semences traitées avec ces produits à compter du 1er septembre 2018.
Durant le délai du moratoire demandé et obtenu par les firmes assassines l’utilisation des néocotinoïdes s’est trouvée accrue + 24% en France entre 2013 et 2015 (de 380 à 470 tonnes).
Madame ROYAL insiste sur les deux éléments qui renforcent la nécessité d’une action rapide : les premières conclusions de l’Efsa qui confirment les risques pour les pollinisateurs, de même que la proposition de classement auprès de l’Echa duthiaclopride comme substance reprotoxique présumée et cancérogène suspecté et déplore d’autant plus le délai de trois années supplémentaires que l’exécutif européen a annoncé le 10 février un nouvel examen des risques de l’imidaclopride, substance active utilisée dans le Gaucho.
François.
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